Qu’est ce qu’une maison passive ?

 

Par boutade, par simplification, on pourrait dire qu’une maison passive est une maison sans chauffage.  Les reportages (Capital & Co) aiment bien les présenter comme des maisons ou il suffit d’allumer une bougie pour gagner un degré.

 

Pour arriver à cet objectif, de nombreuses méthodes sont possibles, mais pour atteindre le standard « Maison Passive » défini par le PassivHausInstitut, trois résultats sont impératifs :

 

  • Ne pas dépasser 15 KWh/m2/an de chauffage
  • Que la consommation totale d’énergie primaire (chauffage, eau + électroménager) ne dépasse pas 120 KWh/m2/an
  • Une excellente étanchéité à l’air avec un paramètre n50 < 0,6 h-1, soit un renouvellement maximal de 0,6 fois le volume de la maison par heure en surpression ou dépression de 50 Pascals

 

Ces chiffres sont à comparer aux normes actuelles et futures avec une modération à avoir car les normes ne sont pas directement comparables :

 

  • Réglement Technique 2000 : 150 à 200 KWh/m2/an
  • RT 2005 : 100 KWh/m2/an
  • Effinergie (objectif RT 2012) : 50 KWh /m2/an
  • Maison Passive : 35 KWh/m2/an hors électroménager ou 42 KWh/m2/an avec (estimation en Allemagne). La norme à 120 KWh/m2/an est plus un garde-fou pour la construction tertiaire.

 

consommation-chauffage-comparatif

 

Pourquoi 15 kWh/m2/an de chauffage ?

 

Tout simplement car la théorie et les réalisations existantes prouvent que sous ce seuil, une maison n’a plus besoin de système de chauffage indépendant.

 

Elle se chauffe « toute seule » : les apports du soleil et ceux de ses habitants suffisent à maintenir une température agréable (19-21 degrés) et cela tout au long de l’année (c’est à dire autant l’hiver que l’été).


 

Comment arriver à cet objectif ?

 

Principe de base : Optimiser l’essentiel

 

Des concepts de construction pour optimiser la demande en énergie sont recherchés depuis plusieurs années. Trop souvent, cependant, ils ont nécessités la mise en œuvre de technologies trop sophistiquées.

 

L’intérêt du concept de la maison passive est précisément sa simplicité. Comme son nom l’indique, l’économie d’énergie est réalisée principalement par l’utilisation de stratégies passives. En optimisant les éléments princi­paux indispensables, un système conven­tionnel de chauffage devient superflu.

 

Minimiser les pertes de chaleur avant de maximiser les gains de chauffage

 

  • En premier lieu, il faut réduire énergiquement les pertes de chaleur. Les pertes par transmission thermique peuvent être réduites par une excellente isolation de l’enveloppe du bâtiment. Les pertes par ventilation peuvent être réduites par une étanchéité totale du bâtiment à l’air, en combinaison avec un système mécanique de ventilation forcée double flux et un récupérateur de chaleur à haut rendement.

 

  • Grâce à une orientation bien choisie des fenêtres et baies vitrées et à leur bon dimensionnement, le rayonnement solaire peut être utilisé comme apport de chaleur passive externe. En supplément, la chaleur dégagée en interne par les occupants et les applications domestiques constituent une contribution utile à la demande résiduelle de chaleur.

fuites thermiques

 

  1. Utiliser toutes les énergies ambiantes
  2. Réaliser une isolation thermique parfaite
  3. Assurer l’étanchéité à l’air
  4. S’équiper d’une ventilation double flux à récupération de chaleur
  5. Choisir des énergies complémentaires

 

 

 

 

 

Une maison passive coûte plus cher !

 

Différence des coûts entre passif et basse consommationOui et non. Les gains sur l’équipement et la consommation de chauffage notamment (dix fois inférieurs à ceux d’une maison standard) compensent partiellement le surcoût dans l’isolation et une ventilation plus performante.

Le surcoût initial théorique est donc de l’ordre de 10 à 15%, mais peut être très supérieur si la démarche passive est complétée par une démarche « écologique ».

 

En considérant le coût « global » d’une construction sur une durée « de possession » moyenne, le concept de construction selon le standard « maison passive » est le plus économique actuellement et s’avère nettement plus rentable dans le temps que d’autres constructions à l’investissement initial peut-être plus « léger ».

 

Personne n’en construit

alias : il n’y en a pas donc pourquoi s’embêter

 

Si les derniers chiffres publiés parlaient de 10 à 12 000 bâtiments passifs en 2007, les choses ont bien changées puisque 2009 voit la barre des 20 000 dépassées selon le projet Européen PassNet.

 

Maisons Passives en Europe par Pays

 

La répartition géographique est terrible pour la France, mais il faut quand même avancer avant d’être trop en retard.

 

Quelques références bibliographiques :

 

En plus des références « institutionnelles » présentes sur la page LIENS, voici quelques liens ponctuels avec des explications pertinentes.

La construction passive selon notre Bureau d’Etudes (FIABITAT). N’hésitez pas à faire le tour de leurs Dossiers

Une définition un peu plus technique de LaMaisonPassiveFrance

Après EkoPedia dans les Liens Utiles, voici la version Wikipedia

 

Une conférence détaillée d’Adeline Guerriat sur le concept de la maison passive

 

Et n’oubliez notre liste de questions / réponses ….

17 comments to Maison Passive ?

  • clebs

    Pour tout savoir sur la Maison Passive !
    Imaginez une maison parfaitement isolée, comme si elle avait été recouverte d’un manteau qui la protège autant l’hiver que l’été. Il fait bon à l’intérieur, puisque vous y vivez et y rejettez de la chaleur. Si, en plus, le temps est ensoleillé, c’est encore mieux, et vous n’avez plus besoin de chauffer. Mais il faut éviter que le soleil n’y entre l’été, quand il n’a rien à y faire.

    Pourquoi « passive » ? Elle ne fait rien ?
    Le concept de la Maison passive est que la chaleur dégagée par l’intérieur de la maison (êtres vivants, appareils électriques) et celle apportée par l’extérieur (ensoleillement) suffit à chauffer l’habitation. Un bâtiment occupé qui ne perd pas la chaleur interne n’a pas besoin de chauffage pour rester agréable à vivre. Le chauffage du logement ne sert qu’à compenser les pertes de chaleur.

    Quel est le problème du chauffage ?
    Pollutions. Pour chauffer, il faut utiliser de l’énergie. Et nous pouvons tourner le problème dans tous les sens, l’utilisation de l’énergie engendre de la pollution. Plus ou moins selon l’énergie utilisée (les énergies renouvelables sont moins polluantes que d’autres), mais le seul moyen de bien diminuer la pollution, c’est de consommer le moins d’énergie possible. La pollution de l’atmosphère par les différents rejets, si elle est la plus importante, n’est pas la seule : les pollutions sonores, visuelles et olfactives accompagnent tous les systèmes de chauffage traditionnels.

    Aménagement intérieur Aimez-vous les radiateurs ? Il y a ceux qui font du bruit, ceux qui sentent la poussière brûlée, ou ceux qui prennent une place démesurée. Il existe heureusement des systèmes de chauffage intégrés au bâti, mais ils engendrent d’autres problèmes d’aménagement, de maintenance, etc.

    Zones chaudes et froides Eh oui, si vous chauffez, vous créez des points chauds. Et donc, en toute logique, des zones froides. Plus vous chauffez, plus la différence entre les zones chaudes et froides est marquée. Au point que les zones de confort dans le logement s’amenuisent au fur et à mesure que le chauffage augmente. Quel gâchis !

    Coût Enfin, il faut payer le chauffage. L’énergie, dont le coût est inévitablement amené à augmenter même s’il est actuellement (très) bas, est un poste non négligeable. Le système de chauffage, lui aussi, représente un investissement non négligeable. Il y a mieux à faire avec cet argent.

    Comment garder la chaleur ?
    Isolation. Il est assez évident que pour garder la chaleur dans une habitation (ou la laisser dehors lorsqu’il fait chaud), il faut bien isoler les parois. Car les principales pertes se font lors du passage de la chaleur à travers ces parois : tout d’abord le toit (l’air chaud monte), puis les murs et enfin le sol. Les portes et fenêtres sont considérées comme des parois particulières (transparentes et/ou ouvrantes).

    En plus d’une isolation performante des parois, une attention particulière doit être portée à la suppression du passage de la chaleur par des points particuliers de la structure, appelés « ponts thermiques » car ce sont des passages (ponts) qui favorisent les pertes thermiques. Dans la pratique, l’isolation par l’extérieur doit être privilégiée, car elle supprime ces points de passage.

    Les portes et fenêtres, moins isolantes que les parois opaques fixes, doivent aussi atteindre un niveau d’isolation supérieure. Le recours au triple vitrage de qualité est conseillé, voire nécessaire pour atteindre une performance suffisante d’isolation dans une maison passive.

    Ventilation et étanchéité Pour éviter les pertes thermiques, une maison passive doit éviter tout passage d’air. Vous savez, ces filets d’air froid si désagréables dans les maisons mal finies ? Avant l’avènement de la ventilation contrôlée, ces passages permettaient le renouvellement de l’air, indispensable au bien-être des habitants. Ils sont dorénavant à éradiquer, car ils mettent en péril la performance thermique nécessaire à une maison passive. De plus, la ventilation d’une maison passive est le seul passage « obligé » de l’air, et non plus par les « fuites ». Tout comme l’isolation, l’étanchéité est donc un critère essentiel en maison passive.

    Récupération de la chaleur sortante Une maison passive, comme toute maison moderne et confortable, est (très) bien ventilée. Mais comme la ventilation aspire l’air extérieur puis le rejette à l’extérieur après passage dans la zone chaude ; il n’est pas question de chauffer cet air entrant pour finir par jeter cette chaleur dehors. Lorsque l’isolation est satisfaisante, la ventilation devient un canal important de perte thermique. L’idée est donc simple : on récupère la chaleur de l’air sortant (pas l’air lui-même, juste sa chaleur) pour réchauffer l’air entrant. En période froide, plus question de faire rentrer de l’air gelé !

    Pour cela, la maison passive est le plus souvent équipée d’une ventilation dite « double flux » (flux entrant et flux sortant passent par le système de ventilation) avec échangeur de chaleur. Pour avoir sa place dans une maison passive, ce système doit pouvoir récupérer plus de 75% de la chaleur de l’air sortant pour la communiquer à l’air entrant (rendement calculé sur l’air extrait).

    Il est désormais possible, pour faire encore plus d’économies, de récupérer la chaleur des eaux « grises » (lave-vaisselle, lave-linge, douche, lavabos) sortantes pour préchauffer les eaux entrantes venant du réseau (ou l’air entrant).

    Elles sont bizarres, les maisons passives ?
    Non, une maison passive n’est pas bizarre. Rien ne ressemble plus à une maison passive qu’une maison qui ne l’est pas. C’est une performance énergétique qui est exigée, pas une forme ou un aspect spécifique. Du plus classique au plus excentrique, les architectes peuvent concevoir des maisons passives comme des traditionnelles

    Le climat et les habitudes régionales restent les principales influences sur l’architecture des maisons passives. Cependant, elles ont souvent des murs épais, de fait de la quantité d’isolant nécessaire. Vous verrez aussi souvent de grandes fenêtres orientées au sud pour profiter de l’apport solaire et peu de fenêtres au nord pour éviter les déperditions.

    De même, il est conseillé de concevoir des maisons compactes pour diminuer la surface de l’enveloppe à isoler. Là encore, les contraintes climatiques et économiques influencent l’architecture.

    Il y a également souvent confusion avec l’architecture bioclimatique. Une conception bioclimatique n’est ni nécessaire ni suffisante pour construire une maison passive. Elle n’est pas nécessaire, car on peut construire une maison passive même si l’orientation est imposée. L’environnement urbain est incompatible avec la conception bioclimatique, alors qu’il se prête au passif. Elle n’est pas suffisante, car une maison de conception bioclimatique ne respectera pas forcément les critères de la maison passive. En fait, le lien est ténu : une conception bioclimatique permet souvent de réduire le coût de construction d’une maison passive. Profiter de l’énergie solaire gratuite et se protéger des vents froids permet de diminuer l’investissement dans les isolants.

    C’est écologique, une maison passive ?
    Oui car, par rapport à une maison respectant les normes thermiques actuelles, la maison passive économise beaucoup d’énergie. La dépense énergétique pour le chauffage doit être quatre fois moindre que celle d’une maison respectant la réglementation thermique 2005 (et dix fois moindre qu’un bâtiment pré-existant). Comme nous l’avons vu plus haut, cette économie d’énergie diminue considérablement l’impact de l’habitation sur l’environnement.

    Non, si on estime qu’une maison n’est écologique que si et seulement si elle est construite en matériaux naturels. Une maison passive peut être construite avec de nombreux matériaux, du plus artificiel au plus naturel.

    Les études sont formelles : le plus gros impact d’une habitation n’est pas lors de sa construction, mais sa dépense énergétique lors de ses années d’occupation. Et pour ceux qui ne sont pas convaincus, il suffit d’allonger la période de calcul… C’est imparable.

    Ceci dit, il est tout à fait possible d’avoir les deux : conception/construction écologique et performance d’une maison passive. La quasi totalité des habitations actuelles n’ont aucune des deux qualités mentionnées ci-dessus. Mais s’il faut choisir (pour des raisons de coût ou architecturales), il est plus écologique de construire une maison passive en matériaux polluants qu’une passoire thermique avec des matériaux naturels…

    Une maison passive, ça coûte cher ?
    Oui, si on ne prend en compte que l’investissement initial. L’étude thermique, la construction soignée, la quantité et la qualité de l’isolant et des autres matériaux, l’utilisation de menuiseries spécifiques augmentent sensiblement le coût de construction d’une maison passive. Il est estimé à 15-25% pour une maison individuelle, à 5-10% en habitat collectif et un peu moins pour des bureaux. Ce surcoût est d’ailleurs un des freins à la généralisation de ce type de bâtiment, alors que ce n’est souvent qu’un alibi.

    Non, si on prend en compte le coût de fonctionnement. Grâce aux économies d’énergie que permettent la construction passive, le coût de fonctionnement d’une maison passive sera inférieure à celui d’un bâtiment « réglementaire » pendant des dizaines d’années. Le surcoût de construction sera donc amorti bien avant la fin d’occupation de l’habitation. N’est-ce pas la caractéristique d’un bon investissement ?

    Le compromis à trouver entre investissement de départ et économie de fonctionnement a permis de calculer les valeurs optimales à respecter. Les critères chiffrés pour concevoir une maison passive sont donc issus d’un calcul économique qui optimise l’investissement, et non d’une estimation. Si la maison passive vous intéresse, c’est probablement que votre horizon ne se limite pas à l’année prochaine… Un des avantages de la maison passive est d’être en avance sur la réglementation thermique actuelle. En construisant (ou rénovant) selon les critères de l’habitat passif, vous savez que la revente de votre bien immobilier sera bien plus facile que celle de l’immense majorité du parc immobilier. La valeur patrimoniale d’un maison passive est sans conteste supérieure à celle d’une maison réglementaire équivalente, avec un écart qui risque d’augmenter régulièrement, parallèlement à l’augmentation du coût de l’énergie.

    La technique de construction est-elle imposée ?
    Non. La technique de construction d’une maison passive est libre : de la construction métallique à celle en paille, en passant par l’habituel béton et le bois, il n’y a pas de préconisation sur la technique de construction. La construction peut être artisanale ou industrielle, mais elle doit être soignée, ce qui n’est pas l’usage général en France. On retrouve des caractéristiques communes dans toutes les maisons passives : isolation très renforcée, une ventilation mécanique à double flux (VMC 2F), et éventuellement, dans les régions chaudes, un puits canadien (également appelé puits provençal). Les nouvelles contraintes thermiques sont, par ailleurs, le support d’innovations dans le bâtiment. L’utilisation d’isolants sous vide, de verres spéciaux, de nouveaux appareils de récupération de chaleur, de matériaux à changement de phase et de nouvelles techniques de préfabrication émergent pour répondre aux nouveaux besoins exprimés par la construction de maisons passives.

    « Maison passive », c’est une expression, un label ?
    Au sens français, ce serait un label, car l’appellation ne fait pas l’objet d’un règlement national. Mais les performances énergétiques de l’habitat passif dépassent celles du Bâtiment Basse Consommation (BBC), le niveau réglementaire français le plus élevé actuellement (Effinergie). Une vraie maison passive doit être certifiée et doit répondre à des critères précis, édictés par le Passivhaus Institut :

    • Le besoin de chauffage doit être inférieur à 15 kWh/m²/an. C’est le résultat de l’optimisation économique (pas de système de chauffage indépendant). Pour un maison de 100 m², cela représente donc un maximum de 1 500 kWh pour une année complète.

    • L’étanchéité à l’air n50 < 0,6 /h : ce critère est difficile à comprendre pour un néophyte, il suffit de savoir que cette étanchéité à l’air est testée à l’aide du "Blower Door Test" (voir le glossaire) et qu’elle signifie l’absence de fuites et de passages d’air

    • La consommation d’énergie primaire inférieure à 120 kWh/m²/an. L’économie d’énergie est recherchée, il n’est pas raisonnable de la gaspiller dans d’autres appareils que le chauffage (air et eau), l’éclairage, l’électroménager et toute autre consommation. Selon la source d’énergie utilisée, la conversion de l’énergie primaire en énergie finale est pénalisante ou non. En tout électrique, cela donne 44 kWh/m²/an au compteur, ce qui est faible. Les énergies renouvelables sont bien plus favorisées par cette conversion.

    La certification passe par la validation de la conception et le calcul des consommations, puis par le test d’étanchéité à l’air ("Blower Door Test") et enfin par un suivi des consommations. Bref, une simple déclaration ne suffit pas ! Méfiez-vous des publicités mensongères, vous en savez maintenant assez pour débusquer les tromperies les plus grossières.

    Et la maison positive, ce n’est pas mieux ?
    La maison à énergie positive est souvent vue comme la panacée en matière d’habitat "durable", car elle produit plus d’énergie qu’elle en consomme. Le souci est qu’elle produit souvent quand ce n’est pas utile et consomme autant que d’autres lorsqu’elle ne produit pas. Le gain final n’est pas évident, le tout pour des investissements très importants en matériel et un impact sur l’environnement qui n’est pas forcément positif. Générer de l’énergie au prix fort ne doit pas se substituer à une diminution importante de la consommation. Une maison passive, de par sa faible consommation énergétique, est la bonne base pour une maison à énergie positive. Il est en effet bien plus facile et moins coûteux de compenser la faible énergie consommée par une maison passive que celle consommée par un logement standard.

    Je veux en voir !
    Il existe environ 1 000 maisons passives en France (dont près de 100 sont certifiées "Maison Passive/Passivhaus"), et plusieurs milliers chez nos voisins allemands, de nombreuses en Suède, en Suisse, en Belgique, en Italie et au Danemark : La Maison Passive et les peuples de l’Europe

    Une fois par an, en novembre, les bâtiments passifs ouvrent leurs portes partout en Europe, ce sont les journées "portes ouvertes".

    C’est pour quand ?
    Beaucoup de maisons passives existent, de nombreuses autres se construisent. Il y a même des rénovations passives ! C’est donc pour tout de suite. A l’avenir, tous les bâtiments devront se rapprocher de la performance "passive". En France, le Grenelle de l’environnement a tracé une feuille de route pour la progression de la performance thermique. L’objectif est d’atteindre le Bâtiment Basse Consommation (BBC) en 2012 puis le Bâtiment Passif en 2020 (appelé à cette occasion BEPAS). A l’échelle de la construction immobilière et de sa légendaire inertie, ce futur est très proche.

    Je veux tout savoir !
    Vous avez envie d’en savoir plus, de rentrer dans les détails ? Vous êtes intéressés par nos actions et souhaitez nous soutenir ? Rejoignez La Maison Passive France pour tout connaître sur la Maison Passive, les avancées techniques, les temps forts et les nouveautés !

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  • clebs

    La maison passive est un concept qui va bien au delà du bioclimatisme. Une maison passive est une maison sans système de chauffage indépendant. Cela implique une super isolation, des fenêtres dites « chaudes », une ventilation avec récupération de chaleur, l’étanchéité à l’air et la suppression des ponts thermiques. pour aider

  • Bonjour

    Je reprend le fil de cette discution.
    J’ai pu réaliser une maison proche passive à Guillerval (proche d’Etampes). Par contre je suis contre le fait d’iutiliser tous ses produits choimique comme la mousse de polurethane, il existe d’autres solutions plus respectueuse de notre environnement et de plus conforme au DTU !! voici le lien de la construction : http://www.bio-teknik-consulting.com/realisations/maison-passive/

    • Je suis d’accord avec toi dans la philosophie, d’autant plus que des produits performants et plus respectueux arrivent maintenant sur le marché.

      Cependant, ce n’est pas toujours compatible non plus avec le budget de construction et, dans notre cas, nous n’aurions pas eu à l’époque les moyens de réaliser cette maison en ajoutant une contrainte « écologique » à la contrainte « performance ».

      Après, quand les deux sont conciliables, la question ne se pose finalement plus !

      • Entièrement d’accord avec toi on peut être contre ci ou contre ça mais le principal est d’agir et de montrer que ça fonctionne afin que d’autres suivent cette voie. Et même si tu n’utilises pas 100% de produits écologique les économies que tu réalises dans ce type de maison compense largement

        Alain

  • Bonjour,
    Moi aussi j’apprécie beaucoup la construction d’une maison passive car en plus d’être en faveur de l’environnement, elle est plus économique et belle à voir.
    Merci à vous

  • Bonjour,
    Moi aussi je trouve que la maison passive est vraiment la maison idéale pour une famille de nos jours. En plus d’être économique, elle est aussi confortable et belle à voir. Bref, tout pour désirer!
    Merci pour les ewplications complémentaires.

  • kbaner

    Pour une visite de maison passive, merci de m’envoyer un mail avec vos coordonnées.

    Je vous contacterai a partir du 20 Aout à mon retour de congé

    [email protected]

  • lenoble

    Bonjour,
    Je construis dans le 76, une maison ossature bois, isolation paille (35cm)enduit terre int-ext(2 x 50mm )orientée plein sud, chauffage poèle bouilleur sur mur accumulateur, eau chaude solaire, vmc double flux haut rendement sur puits canadien, récupération eau de pluie, menuiserie bois double vitrage (4 coulissants au sud)éclairage LEDS, appareils ménagés classe A++ .
    suis-je sur la voie de la maison passive ? le label ne sera pas demandé pour cause du coût
    Merci de m’informer
    André

    • kbaner

      Attention au coulissant, car si ils ne sont pas déboitant c’est une vrai source d’infiltration d’air…

      Il faut mettre les moyens sur les chassis !!

      c’est un des postes les plus important sur une maison passive

    • jul

      Bonjour,

      Désolé de vous le dire mais une maison avec du double vitrage et de surcroit coulissant ne pourra jamais être passive.
      De plus pour être passive il faut que l’étude thermique soit réalisée avec PHPP et non un moteur RT qui est archi faut!

      Bien à vous

      • kbaner

        C’est faux, j’ai moi même une maison passive labeliser Passivhaus sur laquelle nous avons mis du double vitrage UW 1.1 déboitant / coulissant.

        Par contre l’étude est a faire avec le PHPP ca c’est sur !!!

        Attention surtout de bien isoler le sol avec minimum 24 cm de polyréthane et mettre des rupteurs de pont thermique en nez de dalle pour toutes les élévations Soit de l’itong soit du verre celulaire…

        Moi j’ai 36 cm de ouate dans l’ossature (Sud est et ouest) et 30 cm de PSE au nord sur mur en béton banché jusqu’en fond de fondation.
        J’ai également 46 cm en toiture (36 de ouate et 10 de laine de roche…

        Elle est visitable dans le 59

        ++

        • SEREUSE

          Bonjour,
          j’ai vu votre message du 25 juillet 2011.
          Votre maison est visible ou dans le 59 ?
          J’habite dans le nord et j’ai un projet de construction.
          J’étais partie sur du BBc, et si possible faire une partie des travaux moi même, mais avec du BBc s’est quasiment impossible ! De plus comme le Nord est passé en zone seismique modéré, cela rend impossible la construction en mur composite ! Les constructeurs rencontrés me proposent du BBc avec de la Maxi Brique !
          En fait je ne sais pas quoi faire ou penser.

        • jul88

          Bonjour,

          Pour répondre à Kbaner effectivement vous êtes certifié PHI mais désolé de vous decevoir, vous avez mis du DV et vous avez ete obliger de rattraper les déperditions au niveau des parois alors pas du tout malin économiquement et niveau confort!

          Par exemple dans les vosges nous mettons une ossature de maxi 220mm en génèral c’est plutôt 190mm! Alors chercher le probléme!!!

          PS:Pour info Dans les Vosges il fait beaucoup plus froid et moin de soleil que dans le nord! (donc moin d’apport solaire).

          Et puis je suis désolé mais une maison avec un systéme de chauffage conventionel n’a jamais ete une maison passive!

  • Bravo pour votre site internet.

    Il a le mérite d’expliquer clairement les enjeux.

    Pour ma part j’ai déjà réalisé des maisons BBC qui sont souvent demandées car moins exigeantes en performances versus les maisons passives !!!

    Pour répondre à l’avis précédent, ce n’est malheureusement pas le coût de l’épaisseur qui pénalise le prix mais plutôt le surcoût de la main d’œuvre.

    Dans les formules de prix le calcul au coût horaire tient compte de la nature de l’isolant.

    De plus je réalise un bilan carbone, car certains de mes clients me le demande.

    Malheureusement dans certains cas cela coûte moins cher de faire venir uin e entreprise de province car systématiquement en IDF lorsqu’il s’agit d’une construction écolo bizarrement les prix sont majorés de 30% !!

    Les 15% de surcout pour une maison en bois ont bon dos lorsque justement les entreprises de construction ne joue pas le jeu !!!

  • Votre site est très bien fait et résume bien le malaise en France qui ne règle­mente pas les mai­sons pas­sives (Label Allemand) qui sont plus effi­cace que les BBC ou effinergie.

    D’autant plus qu’il ne cou­te­rait pas beau­coup plus cher d’augmenter l’épaisseur de l’isolation de 20% (20% de laine de verre ou de chanvre ne coute pas beau­coup plus cher), de mettre des triples vitrages à iso­la­tion ren­forcée et d’étanchéifier le tout. Cela demande un tra­vail de haute qua­lité qui est exi­gible par les clients.

    Les pro­prié­taires doivent se mobi­liser et exiger une maison pas­sive pour le même tarif que ce qui est appliqué aux BBC (qui est déjà fort cher !).

  • La maison passive…

    Tout ce qu’il y a à savoir sur les maisons passives. Et bien non, vous ne trouverez pas ici ce qu’il y a à savoir sur les maisons passives. Et pourquoi une telle rebellion? En fait sur internet beaucoup l’ont déjà fait et tellement bien (comme par…

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